Lettres

Les lettres d’appui des personnes ou des organisations indiquées ci-dessous peuvent favoriser une demande CH. Elles peuvent contribuer à démontrer l’établissement de la femme concernée au Canada, les difficultés auxquelles elle pourrait faire face dans son pays, l’intérêt supérieur de son enfant ou d’autres éléments de son dossier.

Lettres de la famille et d’amis, par exemple une lettre :

  • des membres de la famille qui sont citoyen(ne)s ou résident(e)s permanent(e)s du Canada ; indiquer la nature de leur lien avec la femme concernée, les raisons pour lesquelles cette dernière devrait être autorisée à rester au Canada, la façon dont elle aide ces personnes et les conséquences pour ces dernières si elle est forcée de quitter le pays
  • des amis et des voisins au Canada, pour montrer que la femme concernée est appréciée au sein de sa communauté ; indiquer comment elle aide ces personnes, par exemple si elle s’occupe des enfants ou des tâches ménagères ou si elle apporte un soutien affectif, ainsi que les conséquences négatives que ces personnes subiront si elle doit quitter le Canada
  • un(e) enfant qui devra également quitter le Canada si cette femme doit quitter le pays ; expliquer pourquoi ils veulent rester au Canada
  • un(e) enfant qui sera affecté(e) si cette femme doit quitter le Canada ; donner des détails sur leur relation et sur l’aide que cette femme apporte à l’enfant, ainsi que les raisons pour lesquelles l’enfant veut qu’elle reste au Canada

Lettres concernant le travail ou l’école, par exemple une lettre :

  • d’un employeur ; indiquer le titre du poste occupé par la femme concernée et la nature de son travail, ses antécédents professionnels, son salaire, des commentaires positifs à son égard et toute conséquence défavorable sur l’employeur si cette femme quitte le Canada
  • des représentants d’établissements scolaires ou de programmes de formation ; témoigner de la participation de cette femme à des cours (dont des cours de français ou d’anglais, si nécessaire) ou à des programmes et de ses progrès
  • des lettres démontrant l’implication de femme cette dans sa communauté, par exemple des lettres :
    • de chefs religieux ou de membres de sa communauté de foi, pour démontrer que cette femme est impliquée aux activités d’une telle communauté à titre de membre ou de bénévole
    • de coordonnateurs d’activités de bénévolat, pour démontrer que la femme concernée fait du bénévolat dans sa communauté et y apporte une contribution tout en incluant des commentaires positifs à son égard

Lettres sur la violence familiale subie par la femme concernée et ses problèmes de santé, par exemple des lettres :

  • des représentant(e)s de refuges pour femmes ou des intervenant(e)s, pour montrer que la femme concernée a tenté d’obtenir de l’aide après avoir été victime de violence familiale
  • des thérapeutes, ou des conseillers ou conseillères pour démontrer que cette femme s’inquiète des épreuves ou des difficultés qu’elle devra affronter si elle est renvoyée dans son pays d’origine
  • des spécialistes ou des professionnel(le)s de la santé du pays d’origine de cette femme pour démontrer que ce pays ne peut pas fournir le type de soins nécessaires à la santé de cette femme ou de son enfant, notamment concernant leur santé mentale ou un handicap dont ils souffrent

Des lettres de personnes impliquées dans la vie de l’enfant affecté(e), pour démontrer ce qui est dans l’intérêt supérieur de cet enfant, peuvent également être utiles.

Voici quelques exemples : des lettres d’enseignants, de voisins, de prestataires de soins de santé, d’entraîneurs, d’amis et d’autres membres de la communauté, pour démontrer que l’enfant a des attaches solides avec les membres de la communauté. Indiquer en quoi l’enfant dépend de l’auteure de la demande et pourquoi cette dernière devrait être autorisée à rester au Canada.

À propos des auteur(e)s des lettres

Une lettre d’appui doit être adressée à IRCC et indiquer les éléments suivants :

  • la date
  • le nom de l’auteur(e) de la lettre
  • les circonstances ayant amené l’auteur(e) de la lettre et l’auteure de la demande ou son enfant à faire connaissance, et le moment où ces personnes se sont rencontrées
  • les coordonnées de l’auteur(e) de la lettre, y compris son numéro de téléphone et son adresse
  • la copie d’un document qui démontre que l’auteur(e) de la lettre est citoyen(ne) ou résident(e) permanent(e) du Canada, le cas échéant, par exemple la copie du passeport ou de la carte de résident(e) permanent(e)

Si l’auteur(e) de la lettre n’est pas résident(e) permanent(e) ou citoyen(ne) canadien(e), il ou elle peut inclure la copie d’une pièce d’identité délivrée par le gouvernement (comme un permis de conduire) pour prouver l’authenticité de la lettre.

Toutes les lettres doivent être signées par leur auteur(e).

Les prestataires de services et les professionnels n’ont pas besoin de fournir une copie de leur pièce d’identité s’ils rédigent leur lettre sur du papier à en-tête.

Les lettres sont d’autant plus utiles si elles sont détaillées, sincères et comportent des exemples précis.


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